Pierre-Yves Beaurepaire, L’Europe au siècle des Lumières, Paris, Ellipses (coll. Le monde : une histoire), 2011, 192 p.

Une approche originale des circulations internationales en Europe qui rompt avec le modèle classique de « L’Europe française ».

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Xavier Huetz de Lemps et Odile Goerg, La ville coloniale XVe-XXe siècle, vol. 3 de l‘Histoire de l’Europe urbaine, Paris, Seuil (collection Points), 2012, 464 pages

Avant même l’époque moderne, la ville européenne déborde les frontières de l’Europe. Après Magellan, l’influence de l’Europe change d’échelle. Les comptoirs vivent au rythme des navires en provenance de Séville ou de Lisbonne, d’Anvers, de Londres ou de Hambourg… L’Europe exporte différents modèles métropolitains. Lire la suite

Anne Brogini, 1565, Malte dans la tourmente. Le « Grand Siège » de l’île par les Turcs, Paris, Bouchène 2011, 256 p.

En 1565, de mai à septembre, une gigantesque flotte turque assiège Malte, petite île située au sud de la Sicile, qui devient le théâtre inattendu d’une des étapes de l’affrontement séculaire entre les empires espagnol et ottoman pour la maîtrise de la Méditerranée….Lire la suite

Georges Ravis-Giordani, Jean-Paul Pellegrinetti et Beate Kiehn, Du Deuil à la mémoire. Les monuments aux morts de la Corse (guerre 1914-1918),  Ed. Albiana, 2011, 70 p.

Le présent travail, mené par deux anthropologues et un historien, est un recensement de l’ensemble des monuments de mémoire, exhaustif, mais aussi un essai de décryptage des conditions de leur érection dans une société, certes marquée par l’épreuve de la Grande Guerre, mais désormais face au défi de son relèvement. Lire la suite

Thomas Fouilleron, Des princes en Europe. Les Grimaldi de Monaco des Lumières au printemps des peuples, Paris, Ed. Honoré Champion (Coll. « Les dix-huitièmes siècles », 145), 2012, 976 p. Préface de S.A.S. le Prince Albert II de Monaco. Avant-propos de Pierre-Yves Beaurepaire. 

De la fin du XVIII^e siècle au milieu du XIX^e siècle, de Honoré III (1720-1795) à Florestan I^er (1785-1856), en passant par Honoré IV (1758-1819) et Honoré V (1778-1841), perdurent, dans la culture et la politique des princes de Monaco, des éclats de Lumières. Promus éphémèrement princes étrangers à la cour en 1688, mais en mal de reconnaissance à la fin du XVIII^e siècle, les souverains de Monaco ne sont peut-être pas des pionniers de l’esprit nouveau, mais sans doute des marqueurs de la pénétration des idées du temps dans la haute aristocratie. lire la suite