Home » Posts tagged 'XX siècle'
Tag Archives: XX siècle
Curzio Malaparte e la ricerca dell’identità europea
Curzio Malaparte e la ricerca dell’identità europea, sous la direction de Beatrice Baglivo, Beatrice Manetti, Emmanuel Mattiato, Barbara Meazzi, Chambéry, Presses Universitaires Savoie Mont Blanc, 2020, 490 pp., ISBN-13 9782377410446.
Dans la première moitié du XXe siècle, Curzio Malaparte a traversé l’ensemble du continent européen. Ses voyages lui ont permis d’entrer en contact direct avec des réalités diverses et pourtant unifiées autour d’un patrimoine culturel commun. En questionnant les relations et les dynamiques qui unissent et séparent les pays européens, leurs influences mutuelles et leurs différences, Malaparte – en tant que politologue, journaliste et écrivain – s’est interrogé sur les éléments qui caractérisent l’identité culturelle de l’Europe et sur les raisons de son déclin. Les contributions du présent ouvrage constituent les Actes du tout premier colloque international consacré à Malaparte ayant eu lieu en Italie (Turin, 2019) en collaboration avec plusieurs institutions italiennes et françaises, et explorent la production de Malaparte en suivant le fil rouge de sa réflexion sur l’Europe, en restituant et en analysant le cadre complexe de l’imaginaire littéraire que représente ce paysage. Afin d’élargir l’enquête consacrée à l’écriture propre à cet observateur attentif de l’être humain, de la nature et des idéologies, le concept d’Europe est problématisé dans les chapitres composant ce recueil d’Actes et se déploie suivant une perspective à la fois historico-politique et anthropologico-culturelle.
Pour commander le livre, cliquez ici
Voyager dans les Etats autoritaires et totalitaires
Voyager dans les Etats autoritaires et totalitaires de l’Europe de l’entre-deux-guerres, sous la direction d’Olivier Dard, Emmanuel Mattiato, Christophe Poupault, Frédéric Sallée, Chambéry, Ed. de l’Université de Savoie, 2017, 252 pp., ISBN: 2919732773 ; http://www.lcdpu.fr/livre/?GCOI=27000100573040
Le présent ouvrage regroupe l’ensemble des contributions réunies dans le cadre d’un colloque international co-organisé en avril?2017 par le LabEx EHNE de l’université Paris-Sorbonne et le laboratoire LLSETI de l’université Savoie Mont Blanc.
L’orientation scientifique souhaitée par les directeurs du projet est ouvertement pluridisciplinaire et entend renouveler radicalement le traitement des questions qui se cristallisent autour du thème du voyage et des voyageurs dans le cadre des régimes autoritaires et totalitaires de l’entre-deux-guerres, période culturellement foisonnante au cours de laquelle se développent autant d’«États nouveaux?» et souvent révolutionnaires qui se posent en alternative à la fois politique, philosophique et économique aux systèmes parlementaires occidentaux, fortement ébranlés par les crises multiples et polymorphes au lendemain de la Grande Guerre.
S’il existe de nombreux travaux dans les domaines historique ou littéraire consacrés unilatéralement au voyage vers l’Union soviétique, l’Allemagne nazie, l’Italie fasciste ou les États autoritaires d’Espagne, Portugal ou Hongrie, l’intérêt de l’ouvrage réside ici dans une approche transversale, à la fois en considérant la spécificité des différents régimes en place (en tant que points de départ ou « cibles » des voyageurs) et, surtout, en soulignant l’extrême variété des candidats au voyage. Outre les figures bien établies des intellectuels-voyageurs, les contributeurs ont particulièrement tenté de jeter un éclairage nouveau sur ces personnalités moins étudiées mais non moins importantes que sont les “experts”, économistes, architectes, doctorants. Enfin, tout en offrant une riche introduction qui propose une méthodologie solide et fait le point sur les résultats les plus récents auxquels est parvenue la recherche, l’étude s’achève sur une tentative d’élargissement des perspectives d’analyse, posant ainsi de nouveaux jalons pour l’histoire des relations nternationales.
Journal d’une étrangère
Hélène d’Œttingen, Journal d’une étrangère. Chroniques d’amour et de guerre 1914-1918, édité et annoté par Barbara Meazzi, suivi des Lettres à Hélène d’Œttingen 1914-1917, traduites du russe et annotées par Régis Gayraud, Paris, Editions Le Minotaure, 2016, ISBN: 978-2-916775-33-3.
En 1931, la poétesse Hélène d’Œttingen – dite Roch Grey – achève la rédaction du manuscrit du Journal d’une étrangère, inédit jusqu’à aujourd’hui, et dont la première rédaction remonterait à 1914-1915. Le Journal, transcrit et annoté par Barbara Meazzi, est organisé en trois parties, plus une quatrième restée à l’état de brouillon dactylographié : dans la première, il est question de la mobilisation, à Paris, en août 1914 ; la deuxième partie est une rêverie poétique et littéraire, alors que dans la troisième, la protagoniste commente les récits d’un « ami infirmier » travaillant dans un hôpital auprès des blessées de guerre ; la dernière partie contient des considérations très sombres et négatives sur Nice et la Côte d’Azur. En arrière fond du Journal, la vie d’Hélène d’Œttingen et de son cousin, le peintre cubiste Serge Férat, pendant la Première Guerre mondiale : c’est lui l’« ami infirmier » qui avait travaillé à l’Hôpital italien à Paris, là où avait été recueilli Guillaume Apollinaire en 1916.
La publication du Journal d’une étrangère est accompagnée des lettres que Serge Férat adresse à Hélène entre 1914 et 1917. Malgré l’éloignement géographique et les différences de condition de vie – elle le plus souvent sur la Côte d’Azur, lui le plus souvent dans l’atmosphère lugubre d’un hôpital militaire – on lit dans les non-dits, ou au contraire dans l’exagération des formules devenues rituelles, la connivence de ceux qui sont davantage qu’un couple, et davantage aussi que de simples cousins, deux complices liés depuis longtemps par une destinée commune, des goûts communs, une volonté créatrice commune. Apollinaire, Picasso, Irène Lagut, Survage, Reverdy et Nord-Sud, Les Mamelles de Tirésias, Charchoune et bien d’autres personnages apparaissent, dans les lettres. Serge et Hélène ont, peut-être sans en être conscients eux-mêmes, mus sûrement grâce à leur amitié pour Apollinaire, choisi la voie la plus moderne, la plus forte, celle qui mènera au dadaïsme et au surréalisme, lesquels paradoxalement, les engloutiront à leur tour.
http://galerieleminotaure.net/fr/exposition/la-baronne-doettingen/#
Les consuls en Méditerranée, agents d’information, XVI-XX siècle
Les consuls en Méditerranée, agents d’information, XVIe-XXe siècle sous la direction de Silvia Marzagalli, en collaboration avec Maria Ghazali et Christian Windler, Paris, Classiques Garnier, 2015, 381 p.
Au cours de l’époque moderne et contemporaine, l’espace méditerranéen est maillé par un nombre croissant de postes consulaires. Leurs titulaires sont appelés à transmettre toutes sortes de renseignements, jusqu’à ce que les États qu’ils représentent formalisent, au xixe siècle, le contenu de l’information attendue. Cet ouvrage, qui réunit les contributions de spécialistes de six pays, s’intéresse à l’information véhiculée par les consuls, aux modalités de sa transmission et à la manière dont celle-ci contribue à « in-former » la réalité de leur temps. Le parcours du consul et la nature de la relation qu’il entretient avec ses destinataires déterminent non seulement la forme, mais aussi et surtout la nature des contenus.
La table des matières est disponible ici
La page sur le site des Editions Garnier est ici